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Dragon Ball Rebirth (DBR)
#16
Chapitre 7 : Retour sur Terre

La Terre ! Notre merveilleuse planète ! Avec ses immenses océans bleutés, ses hautes montagnes et ses plaines verdoyantes. Il y a cinq ans elle était en ruines, victime de la puissance des dragons noirs qui avaient tout dévasté sur leur passage. Mais grâce à Songoku, ce n’était plus qu’un lointain souvenir et sa famille et ses amis avaient joué un grand rôle dans la reconstruction des nombreuses villes détruites. Aujourd’hui les cicatrices du passé ont disparu et les terriens vivent des jours paisibles.
Loin de la ville, en pleine campagne, près d’une rivière, se trouvaient trois petites maisons en forme de dôme. C’était ici que résidait la famille de Songoku. Aujourd’hui, ils déjeunaient chez Chichi. Sur la table, un grand nombre de plats étaient posés et étaient remplis d’une quantité impressionnante de nourriture alors qu’ils n’étaient que six autour de ce repas si l’on n’exceptait le petit garçon aux cheveux sombres quasi-châtains et aux grands yeux noirs qui jouait non loin de ses parents. Son père, vêtu d’un pantalon en jean et d’un tee-shirt bleu, avait des cheveux assez courts dressés sur sa tête partant tous sur un côté. Ils étaient noirs, à l’instar de ses yeux et ses traits étaient semblables à ceux de Songoku. La mère du petit était assise à côté de son mari, elle était très belle et ses longs cheveux châtains cascadaient dans son dos. Elle portait une robe courte assez claire avec des bottes blanches. En face d’eux, un autre couple était attablé : l’homme semblait être une version plus âgée et plus sérieuse du père du petit. Or mis le costume, les lunettes et la coupe de cheveux plus ‘‘droite’’, ils se ressemblaient comme d’eux gouttes d’eau. Sa femme, Videl, fille du grand champion Hercule Satan, avait de grands yeux bleus et de longs cheveux noirs formant une tresse qui tombait dans son dos. A une extrémité de la table, une femme aux cheveux mi-longs grisonnants et à l’air quelque peu sévère se tenait les bras croisés et observait la jeune femme qui venait de se lever à l’autre bout. C’était la fille de Videl et de son mari, Songohan. Elle s’appelait Pan. De longs cheveux noirs et lisses, de profonds yeux sombres (d’ordinaire emplis de curiosités) aussi dur que le métal, elle portait une robe du même type que celle de la mère du petit mais de couleur rouge. C’en était fini du petit garçon manqué qui n’en faisait qu’à sa tête, elle était une femme désormais.
Debout, sa chaise renversée, elle fixait la femme en bout de table. Les deux autres femmes observaient la scène, Videl, d’un air aussi sévère que la doyenne alors que sa belle-sœur, elle, ne semblait pas comprendre ce qu’il se passait.
Les bras le long de son corps, poings serrés, les dents grinçant, Pan paraissait vexée.
Ne pouvant plus se retenir, elle fit d’une voix forte :
- Je ne suis plus une gamine Grand-mère Chichi !
Pour appuyer ses propos, elle tapa du poing sur la table mais, n’ayant pas contrôlé sa force, la table se renversa et tous les plats s’envolèrent derrière elle sous le regards surpris des trois autres femmes alors que les deux hommes continuaient de manger dans leurs assiettes, tenues bien fermement dans leurs mains.
C’est à ce moment que Songoku choisit de faire son apparition…en plein dans la trajectoire des plats volants.
N’entendant pas de bruit de vaisselle cassée, les deux hommes levèrent la tête de leur assiette. Pan, elle, se retourna et se figea instantanément à la vue de son grand-père, debout, en train de manger le contenu des plats qu’il venait de rattraper. Une énorme pièce de viande dans la bouche, celui-ci leva la tête et prononça un ‘‘bonjour’’ quasiment incompréhensible.
Les larmes aux yeux, la jeune femme regardait son grand-père.
- Grand…Grand-père ? bégaya-t-elle très émue, ne pouvant faire un geste.
Le saiyen posa les plats par terre et s’avança en direction de sa petite fille.
- C’est toi Pan ? demanda-t-il. Tu as beaucoup changé ! Tu es une femme maintenant !
Enfin débarrassée de son blocage, elle sauta par-dessus la chaise renversée et s’agrippa au cou du guerrier, folle de joie.
- Grand-père ! Tu es enfin revenu !
Quand elle l’eu enfin lâché, Songoku se tourna vers les deux hommes et Chichi qui s’étaient levés.
- Vous avez l’air en forme.
Les deux hommes vinrent l’enlacer.
- Papa ! s’exclamèrent-ils en chœur. Tu nous as manqué.
- Songohan, Songoten, vous aussi vous m’avez manqué !
Il se retourna vers leurs femmes, toutes deux debout, côte à côte.
- Bonjour Videl, (celle-ci hocha la tête, un sourire aux lèvres). Bonjour, (il réfléchit une seconde)… Valese. La femme de Songoten eu un sourire franchement ravi.
- Eh bien tu en a mis du temps ; fit une voix sèche derrière lui.
Le saiyen se tourna pour voir sa femme approcher, bras croisés.
- Chichi ! fit-il, ravi. Tu m’as manqué.
La femme de Songoku se tint droite face à son mari et le fixa d’un regard froid. Songoku fut un peu surpris par cette attitude. Malheureusement pour elle, Chichi n’eut pas la force de tenir son petit rôle, elle éclata en sanglots et tomba dans le bras du guerrier qui la serra affectueusement.
- Toi aussi tu m’as manqué ! fit-elle, en pleurs.
- Calme toi Chichi ; dit-il d’un ton apaisant. Je suis là maintenant, tu n’as plus de raisons d’être triste.
Elle leva la tête, les yeux brillant de tristesse mais aussi d’amour. Songoku la fixa, plein de tendresse. Autour, tout le monde les regardait, touchés par cette scène.
Ce doux moment fut coupé lorsqu’une petite main agrippa le pantalon du saiyen. Le guerrier se baissa pour observer son petit fils. Le regardant d’un air curieux il fit :
- Bonjour toi ! (il leva la tête vers Songoten) Il est très mignon, mes félicitations !
- Merci ; répondit son fils. Il a deux ans. (il baissa la tête vers l’enfant) Rice dit bonjour à grand-père.
Le gamin lança un regard curieux en direction de Songoku.
- Bonjour Grand-père ; dit-il d’une voix encore maladroite.
Ce dernier eu un grand sourire ? Il prit son petit-fils dans ses bras et le souleva au dessus de sa tête ; le garçon éclata de rire sous le regard ravi de toute la famille.

Quelques heures et quinze plats plus tard, Songoku sortit de la maison en s’étirant. Dehors, le temps était magnifique, le ciel bleu ne comptait que quelques petits nuages, la nature était verdoyante et la rivière coulait paisiblement. Songoku avança et alla s’asseoir à l’ombre d’un arbre, non loin de sa maison. Assis en tailleur, il croisa les bras et ferma les yeux, sourcils froncés.
Ils sont si contents de me voir. Comment vais-je pouvoir leur annoncer qu’une nouvelle menace approche ?
Lorsqu’il ouvrit les yeux, Songohan se tenait debout devant lui, le regardant avec un regard étonné.
- Tiens Songohan ! fit-il l’air de rien mais ne pouvant cacher sa panique. J’ai vu Piccolo pendant mon séjour au Royaume des morts. Il t’embrasse.
Le demi-saiyen s’assit en face de son père.
- Ah oui ? Comment va-t-il ? demanda-t-il, curieux de savoir ce que son ancien mentor et ami faisait au Royaume de morts.
Songoku haussa les épaules.
- Bien. Il s’assure que tout se passe bien en enfer et d’après ce que j’ai vu je peux te dire que Cell et Freezer ont intérêt à se tenir à carreaux.
Son fils lâcha un rire bref.
- ça ne m’étonne pas de lui ! Il a trouvé le travail parfait ! (il s’interrompit) Papa, reprit-il après un silence pesant d’un ton plus sérieux et quelque peu inquiet. Que ce passe-t-il ? Ce n’est pas dans tes habitudes de méditer comme ça, surtout que tu viens à peine d’arriver.
Le guerrier eu un léger sourire. Son fils avait deviné.
- Je ne peux rien te cacher n’est-ce pas ? (Songohan acquiesça) Très bien ; ajouta-t-il en se relevant. Allez au palais de Dendé. Je vous y rejoindrais avec nos amis et je vous expliquerais tout.
- D’accord. Quelque peu hésitant il fit : ‘‘Papa, c’est grave ? ’’
Il n’eut qu’un hochement de tête pour seule réponse avant que son père ne disparaisse
Seul, Songohan croisa les bras et fronça les sourcils.
Pour que papa veuille que nous nous rejoignions tous, c’est que la menace qui pèse doit être terrible !
Il se leva et prit la direction de sa maison.
Plus vite nous serons au palais, plus vite nous en saurons d’avantage.

La maison de Bulma. Immense dôme jaune, marqué ‘‘Capsule Corporation’’, situé au milieu de la capitale Ouest – à nouveau dotée de ses immeubles, de ses tours se terminant par une sphère et surtout de son activité débordante – où y logeaient également sa famille et certains de ses amis.
A l’intérieur, dans une grande salle d’entraînement totalement blanche, se battaient deux hommes. L’un avait des cheveux mi-longs couleur lavande et très clairs. L’air assez dur, les yeux bleus aux iris noirs, il était vêtu d’un pantalon de combat noir et d’un débardeur assorti laissant apparaître ses muscles développés. Son adversaire, Uub, avait la peau sombre et ses cheveux noirs ne formaient qu’une grande crête. Les yeux noirs, très sérieux pendant ce combat, il portait un pantalon de combat blanc et un gilet oriental noir dévoilant ses muscles.
Songoku observait attentivement ce combat passionnant à travers une baie vitrée lorsqu’un homme passa devant lui, les bras croisés. Celui-ci se tourna vers notre héros.
- Alors ; fit-il d’une voix arrogante et très sûre de soit. Tu es est revenu. Et je suppose que cette visite et cet air sombre annoncent des ennuis ; ajouta Vegeta, très perspicace.
Plus petit et plus vieux que Songoku, il avait le regard dur et le sourire arrogant. De son front fuyant prenaient racine ses cheveux, courts et dressés sur sa tête, de manière agressive. Il n’était pas un saiyen ordinaire. Il était le Prince Vegeta, fils du souverain de ce peuple extraterrestre aujourd’hui presque éteint, Songoku, lui et leurs descendants étant les derniers représentant de ce peuple de guerriers.
Songoku fixa Vegeta. Derrière, le garçon aux cheveux lavande, Trunk, était en difficulté, il encaissait les coups de poing sans pouvoir les parer ni contre-attaquer et sont adversaire ne semblait pas vouloir gâcher son avantage. Trunk réussit à se dégager suffisamment longtemps pour se cambrer et expulser son énergie, la maison vibra quelque peu pendant la transformation de Trunk en Super Saiyen. Toujours entouré d’une aura dorée il passa à l’attaque devant le sourire de Oub.
- C’est exact, affirma le mari de Chichi. La situation est grave et nous allons devoir nous battre. Venez tous au Palais de Dendé, Songohan doit déjà y être. Je vous rejoindrai avec Krilin et les autres.
Vegeta eu un rictus en entendant les noms de leurs amis terriens.
- Je ne pense pas qu’ils soient très utiles ; déclara-t-il, moqueur.
- Peut-être. Mais ça les concerne eux aussi ; rétorqua calmement son rival. Ensuite, ils prendront leur décision.
Vegeta lâcha un petit bruit dédaigneux mais ne dit rien ;
Songoku hocha la tête.
- Alors à tout de suite ; fit-il avant de disparaître après avoir fait quelques pas.
Vegeta ouvrit la porte de la salle où les deux hommes se battaient.
- Trunk !
Celui-ci se retourna en reprenant son apparence normale, Oub s’arrêta également.
- Oui Papa ?
- Va chercher ta sœur et ta mère ; ordonna-t-il. On doit aller chez Dendé.
- Que ce passe-t-il ? Demanda son fils, curieux.
- Ne pose pas de question et obéit ; répondit le saiyen d’un ton sec.
Le demi-saiyen leva légèrement les bras en signe de protestation.
- Mais je ne peux pas y aller, je dois aller chercher Marron et Jil…
- Ils nous rejoindrons là-bas ; répondit Végéta avant même que son fils ait terminé sa phrase. (Trunk baissa les bras et abdiqua) Maintenant dépêche-toi.
- D’accord ! Oub tu viens avec moi ? demanda-t-il au jeune homme se tenant à côté de lui.
Celui-ci hocha la tête.
- Bien sûr.
Ils sortirent de la salle. Vegeta, lui, s’adossa contre le mur et croisa les bras.
Il semble avoir fait des progrès depuis cinq ans. Mais mon entraînement a payé et nous sommes sur un pied d’égalité.
Le Prince des saiyens sourit.
J’ai même un avantage. Et le défi qui nous attend me permettre de le prouver !

Le Palais de Dendé. Demi soucoupe perchée à plusieurs kilomètres au-dessus du sol, c’était un endroit paradisiaque d’une pureté et d’une architecture digne des plus grands temples où ses magnifiques rangs des palmiers ajoutaient un charme particulier à ce lieu.
C’est entre ces rangées que patientaient Songohan, Chichi et le reste de la famille. Songohan attendait tranquillement, assis en tailleur, les yeux fermés. Videl était près de lui. Songoten et Valese s’émerveillaient devant le petit Rice en train d’observer un papillon. Pan patientait debout, bras croisés. Chichi…faisait les cent pas, visiblement courroucée.
- Il m’énerve ! fit-elle, hurlant presque. A peine est-il arrivé qu’il va déjà repartir affronter je ne sais quel monstre.
Son fils ouvrit les yeux et regarda sa mère.
- Calme toi maman, on ne sait pas encore ce qui ce passe.
Au lieu de la calmer, ses paroles eurent l’effet inverse. Elle le foudroya du regard.
- Mais bien sûr que si ! ça devient une habitude. Il y a encore un monstre qui s’est échappé de l’Enfer ou le fils d’un de ces monstres qui veux se venger ! spécula-t-elle. Ne me prend pas pour une idiote ! A chaque fois c’est pareil ! termina-t-elle, quasi hystérique.
Le demi-saiyen eu un mouvement de recul face à l’agressivité de sa mère.
- Ne t’énerve pas Chichi ; fit une voix paisible provenant de l’entrée du palais. Nous allons bientôt savoir ce qu’il se passe.
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