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[Fan-fic] Zetsubô e no hankô!! Futari no ansatsusha
#5
Chapitre 4: Bulma




La pluie tombait à flot. Habituellement, Bulma se serait mise à l'abri depuis longtemps pour ne pas abîmer sa belle coiffure lavande taillée bien droite juste au niveau du cou et dont une frange lui cachait une partie du front. Mais c'était à peine si elle sentait la pluie couler sur elle. Elle était dans un décor d'apocalypse. Tout était dévasté comme trois ans auparavant, lors du combat contre Cold. Mais cette fois, cela avait pris une toute autre signification. Trois ans plus tôt, elle n'y avait pas prêté attention. Cette fois était différente.

« Bulma ! Tu es sûre qu'il était là ? Je n'ai rien vu, moi. »
Oolong, le petit cochon anthropomorphe habillé d'une simple chemise blanche et d'un pantalon bleu retenu par des bretelles, venait de descendre du sky-car, un parapluie vert à la main, suivi de Pu-Ehr le petit chat bleu. Celui-ci reprit :
« Il pleut. Tu vas être trempée si tu restes plantée là. »

Déjà, le petit porc commençait à avoir des pensées lubriques à l'idée que le félin venait de lui évoquer, d'une Bulma dont les vêtements mouillés lui colleraient à la peau. Imaginant le petit gilet en jeans foncé ouvert sur son petit top bordeaux révélant ses formes généreuses et son pantalon jeans blanc, retenu par une ceinture brune, devenant transparent et laissant paraître sa culotte. Mais cette pensée s'envola aussi vite qu'elle était arrivée lorsqu'il aperçut une silhouette familière au loin, étendue. Les deux petits animaux anthropomorphes se figèrent. Ils avait cherché leurs amis un long moment. L'héritière de la Capsule Corp. avait finalement aperçu Vegeta allongé sur le sol. Elle avait posé son véhicule et ce qu'elle craignait, elle le voyait devant ses yeux. Ses amis étaient tous morts.

Ils marchaient doucement au milieu des gravats, trouvant un à un les cadavres de leurs proches. Ils étaient muets. La jeune femme arrêta un instant ses baskets blanches devant le Saiyan. Il avait la poitrine transpercée par deux endroits. Cet homme. Elle ne savait pas tellement ce qu'elle ressentait pour lui. Était-ce de l'amour ? Elle savait que lui ne ressentait rien de tel pour elle. Trop détaché, froid. Mais ils avaient un enfant ensemble. Bien qu'elle ne pouvait définir leur relation, le voir ainsi lui coupa le souffle. Elle ne pourrait jamais découvrir ce qui se cachait derrière l'apparence glaciale de cet homme qui l'avait attirée. Pu-Ehr et Oolong regardèrent leur amie, sans sachant que dire. Ils poursuivirent leur chemin, espérant trouver un survivant. Ten Shin Han avait le corps comme plié en deux. Kulilin avait la tête quasiment retournée. Chaozu était carbonisé. Au fur et à mesure qu'elle progressait, les larmes de Bulma commencèrent à se mêler à la pluie. Le félidé étant dans le même état, tandis que son ami tremblait de tout son corps. Ils étaient tous deux angoissés, à l'idée de trouver le corps de Yamcha. Ils étaient également amis avec les autres, sauf le Saiyan et Piccolo, mais ils vivaient avec l'ancien voleur, et le chat était particulièrement proche de lui. La peine et l'angoisse les tenaillaient. Ils arrivèrent près du corps de Piccolo. Il avait un trou béant au milieu du torse. Ils s'arrêtèrent net. La femme tomba à genou.
« Bu... Bulma... » murmura le petit chat.

Cette fois, c'était fini. Personne ne pourrait ressusciter. Sans Piccolo plus de Dieu, sans Dieu plus de dragonballs et sans dragonballs plus de résurrections. Les souvenirs du combat contre les Saiyans revinrent à l'esprit des trois compagnons. Particulièrement de la fille Brief qui était allée chercher les corps de ses amis à cette époque. Le même sentiment de vide les envahissait. Mais cette fois était différente. Il n'y avait pas d'espoir. Ils ne pourraient pas retourner sur Namekk, car ils n'avaient plus de vaisseau et ne savaient de toute manière pas où se trouvait la nouvelle planète du peuple du Tout-Puissant.

Comment cela avait-il pu arriver ? Qui avait pu les massacrer ? Ils avaient déjà perdu Gokû, deux ans plus tôt. Et une autre catastrophe leur tombait à nouveau dessus. Quand ils avaient vu aux informations qu'une ville de l'île du sud avait été rasée et que Minami no Miyako était ravagée, ils étaient restés incrédules. Ils n'auraient jamais cru que cela aurait pu tourner ainsi. Pas après qu'ils se soient débarrassés des plus terribles tyrans de l'univers. Bulma se sentait inutile, comme lorsqu'elle avait essayé en vain de trouver un médicament pour soigner Gokû.

Ils entendirent soudainement des gravas tomber. Ils se retournèrent.
« Bu... Bulma... Je... Je t'avais dit qu'on aurait mieux fait de ne pas venir ! »
Oolong était tout tremblant, comme à son habitude, en prononçant ces paroles. Il se réfugia derrière l'humaine. Pu-Ehr fit de même. Elle se dit qu'elle avait effectivement peut-être été imprudente de débarquer ainsi sur un champ de bataille. Elle se leva, prête à fuir. Un rocher tomba devant eux. Ils ne purent s'empêcher de lâcher un cri. Mais ils reconnurent une silhouette cachée dans l'ombre des gravats.
« Yamcha !! »
Le chat se précipita sur son meilleur ami en criant son nom. Il était heureux de le voir toujours en vie.
« Ya... Yamcha !! Mon dieu ! Yamcha ! Tu es toujours viv... »
Son ex-petite-amie s'interrompit lorsqu'elle vit ce qu'il tenait. C'était Gohan.
« Gohan ! »

Elle se précipita vers eux. Le fils de Gokû était inconscient, mais il était vivant. Il semblait en sale état. Mais lorsqu'elle observa mieux l'ancien brigand, elle se rendit compte qu'il était dans un bien pire état. Pu-Ehr le regardait d'un air horrifié. Il était couvert de sang. Un de ses bras était sectionné et son visage était quasiment arraché sur une moitié. Elle contint un cri. Soudainement, son ex-petit-ami s'effondra. Elle le rattrapa, prenant le garçonnet dans ses propres bras. Oolong se rapprocha de ses amis.

« Ya... Yamcha !
- Il... Il faut le sauver... C'est... C'est notre dernier espoir... Je t'en prie Bulma... Il doit être soigné...
- Qui... Qui vous a fait ça ?
- L'armée du Red Ribbon...
- L'armée du... Mais Gokû l'a détruite, il y a des années ! Et puis, elle n'était pas si puissante !
- Un sa... Un de leurs savants a survécu... Gero, je crois...
- Ge... Gero!? Il... Il est très connu... Je... Je ne savais pas qu'il avait travaillé pour le Red Ribbon...
- Il a construit de terribles machines... Des... Des cyborgs...
- Des cyborgs ? Des... Des cyborgs ont pu vous faire ça... ? Je savais que le Dr. Gero était un génie, mais au point de créer de telles armes... Viens, Yamcha ! Toi et Gohan êtes terriblement blessés ! Il faut que l'on vous soigne ! Tu nous en diras plus en route. »

Les deux animaux suivaient la conversation, sans rien pouvoir dire, visiblement dépassés par la situation. L'humaine allait rejoindre son sky-car, pensant que le blessé adulte la suivrait en s'appuyant sur elle, mais celui-ci pesait de tout son poids sur son épaule et elle ne put se lever.
« Eh ! Je ne pourrais jamais te transporter si tu ne donnes pas du ti... »
Elle s'interrompit. Pu-Ehr s'étrangla.
« Ya... Yamcha... »
En tremblant, elle toucha son cou pour vérifier son pouls. Il était mort.
« Yamchaaaa !! »

Le chat se précipita sur le corps de son plus vieil ami. Il se mit à sangloter violemment en criant son nom. Oolong ne bougeait pas, tremblant, tenant de toutes ses forces son parapluie de sa main, s'essuyant frénétiquement les larmes qui ne cessaient de venir et de se mêler à la pluie. La fille Brief repoussa son ex-petit-ami, son visage mouillé par la pluie et ses pleurs. Elle ravala ses sanglots et se leva vivement. Ses deux amis la fixèrent, bouches bées. Elle serrait le petit corps de Gohan, le seul survivant.
« Bu... Bulma... ?
- Nous devons le faire soigner le plus vite possible ! Sinon, il va y rester ! »

Après un instant d'hésitation, les deux petits animaux hochèrent de la tête, même si le chat continuait de verser abondamment des larmes. Pu-Ehr jeta un dernier regard à son ami de toujours, un dernier gémissent sorti de sa bouche, avant qu'il ne se retourne pour suivre les deux autres. Ils coururent vers le sky-car. La femme s'était remise à pleurer silencieusement, mais elle ne pensait qu'à une chose, elle n'avait pas pu sauver Gokû trois ans auparavant, mais elle ne laisserait pas son fils mourir. Elle le sauverait quoiqu'il en coûtât. Arrivés au véhicule, le cochon demanda :
« Où comptes-tu l'emmener pour le soigner ?
- À la tour Karin. Le maître lui donnera un senzu et le sauvera.
- Mais... Yajirobê n'avait pas dit que c'était les derniers senzu, il y a trois ans ? » rappela Pu-Ehr.
Bulma stoppa ses mouvements.
« M... Merde ! Tu as raison ! Il a pu en pousser d'autres depuis, mais il a aussi dit que les récoltes étaient mauvaises depuis quelques années...1 Mais nous n'avons pas de temps à perdre, Gohan risque de mourir... »

Elle devait l'emmener à l'hôpital, mais ceux de Minami no Miyako étaient détruits comme toute la ville. Elle pensa soudainement qu'elle ne savait pas ce que voulaient ces cyborgs... Elle ignorait même leur nombre. Elle savait seulement qu'ils avaient déjà détruit deux villes. Elle ne pouvait pas courir le risque d'emmener le fils de son défunt meilleur ami dans un hôpital d'une cité trop proche qui pouvait à tout moment subir une attaque.
« Pas le temps de réfléchir. Je vais l'emmener à un hôpital de Nishi no Miyako, c'est suffisamment éloigné d'ici. Vous deux, vous allez chercher des senzu. Si je l'emmène à la Tour Karin et qu'il n'y a pas de senzu, on aura perdu du temps pou rien. Mais si je l'emmène à l'hôpital, ils pourront au moins le maintenir en vie le temps que vous arriviez avec des senzu. »
Ses deux amis hochèrent de la tête. Elle leur donna une capsule hoipoi contenant l'un de ses plus rapides avions et ils décollèrent. Elle déposa délicatement le garçonnet sur la banquette arrière du sky-car. Elle monta à la place du pilote et décolla à son tour.

En chemin, elle se dit qu'elle devrait avertir la mère de Gohan. Elle composa le numéro de Chichi sur le téléphone du véhicule à plusieurs reprises, mais personne ne répondit. Elle décida alors d'appeler Kame Sennin pour qu'il aille la chercher chez elle. Après un certain temps, quelqu'un répondit enfin.
« Qu'est-ce qu'il y a ? On ne peut même plus regarder son émission d'aérobic tranquille, maintenant ! »
En entendant cela et après un instant de silence confus, la jeune femme ne put s'empêcher de beugler :
« Espèce de vieux pervers ! Oser me crier dessus, sur moi, dans un moment pareil ! Sale vieux lubrique ! Je vais t'apprendre à vivre ! »
Derrière le combiné, on put entendre le maître des tortues tomber à la renverse.
« Bu... Bulma... C'est... C'est toi ? Que me veux-tu ? »
Elle revint soudain à la réalité et se souvint de l'horreur qu'elle venait de voir.
« Tu... Tu as vu les informations... ?
- Hein ? Tu m'appelles pour ça ? Je te dis que je regardais mon émission d'aérobic !
- Regarde, s'il te plaît... »
Devant le ton grave de son amie et le fait qu'elle ne lui hurlât pas à nouveau dessus, Kame Sennin comprit que cela devait être sérieux.
« Bon... Si tu insistes... »

Après deux minutes, il reprit :
« C'est... C'est terrible... Minami no Miyako et une autre ville ont été détruites... Qu'est-ce qu'il se passe ? Kulilin est parti précipitamment tout à l'heure, mais je n'y ai pas prêté attention. C'est pour ça qu'il est parti ? Nos amis sont en train de se battre ? »
- Gohan est le seul survivant... »
Il y eut un instant de silence.
« Pa... Pardon ?
- Ils sont tous morts... Même Vegeta et Piccolo... Ils... »

La jeune femme éclata en larmes. Le maître des tortues attendit que son amie se reprît, en même temps qu'il encaissait la nouvelle.
« Apparemment, ce sont des cyborgs créés par le Red Ribbon qui ont fait ça...
- Le Red Ribbon ?! Mais... Gokû l'a...
- Anéanti. Oui, je sais. C'est ce que Yamcha m'a raconté, avant de... de mourir... Écoute, ce serait trop long à t'expliquer. Il faut prévenir Chichi de ce qui arrive. Je n'arrive pas à la joindre. Tu peux aller la chercher, s'il te plaît ? J'emmène Gohan à l'hôpital Inbyô de Nishi no Miyako.
- À l'hôpital ? Mais... Pourquoi ne pas aller chercher un senzu ?
- Yajirobê nous a dit, il y a trois ans, que les récoltes étaient pauvres ces dernières années. Je ne sais pas si le maître Karin en a encore. Je préfère emmener Gohan à Nishi no Miyako, c'est plus près. Mais j'ai envoyé Pu-Ehr et Oolong à la Tour Karin.
- Très bien. Je vais chercher Chichi. »
Le maître raccrocha. Elle entendit l'enfant gémir légèrement.
« Ne t'en fais pas Gohan. Tu ne mourras pas. Je te le promets. »
Elle n'entendit qu'un léger gémissement pour réponse. Elle se doutait qu'il ne devait pas l'entendre. Elle accéléra.

Au bout de deux heures, elle parvint à l'hôpital Inbyô. Heureusement qu'elle possédait l'un des sky-cars les plus rapides au monde, sinon, elle ne serait jamais arrivée aussi vite. Elle se sentait privilégiée en tant que fille du directeur de la Capsule Corp. Ce fut tout de même un long voyage. Mais au moins, là, elle était relativement sûre que les cyborgs ne viendraient pas tout de suite. Sans même prendre la peine de rentrer le véhicule dans sa capsule. Elle se précipita à l'intérieur de l'hôpital et demanda immédiatement un médecin. Quand un de ceux-ci vit l'état du jeune garçon, il pâlit et demanda tout de suite à ce qu'on l'emmenât au bloc.

« Que lui est-il arrivé ? »
Bulma bloqua. Elle n'avait pas réfléchi à ce qu'elle pourrait répondre à ça. Finalement, elle dit :
« Euh... Je... Je ne sais pas... Je l'ai trouvé comme ça...
- Vous êtes de la famille ?
- Non, mais presque. Euh... Sa mère doit être en chemin. »
Elle suivit la troupe de médecins et d'infirmiers qui s'occupaient de l'enfant jusqu'au bloc où on l'empêcha d'entrer. On lui donna alors quelques formulaires à remplir.

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Soutenue par une tour de plusieurs kilomètres de pierre blanche sur laquelle étaient gravés des motifs et des reliefs tribaux, se trouvait une plate-forme surplombée d'une coupole soutenue par des piliers, le tout incrusté du même genre de motifs que la tour. À l'intérieur de cet inhabituel édifice, un énigmatique chat blanc écru, tenant une crosse de bois dans sa main, avait l'air tendu.
« Pu-Ehr et Oolong se dirigent par ici. Mais Yajirobê devrait arriver à temps. Heureusement, les récoltes de senzu de cette année ont été meilleures que les années précédentes. Elles sont loin du niveau d'il y a quelques années, mais c'est déjà ça... Fff... Si j'avais su, j'aurais investi plus de temps à leur culture... Hmm... À présent, même moi, j'ignore ce qui nous attend. Ce qui est sûr, c'est que la Terre va encore vivre une tragédie... Et nous n'avons plus qu'une seule personne pour la protéger... Sans espoir de secours... Tant de morts déjà... Il faut absolument sauver Gohan, sinon, nous courons à notre perte. Nous n'avons même plus de Dieu... »

Le maître de la Tour Karin continuait de ruminer ses pensées, lorsqu'en scrutant du côté du sky-car du rônin, il vit, de son regard télescopique, quelque chose s'approcher de lui. Quelque chose qui l'effraya au plus haut point.
« N... Non ! Ils... Ils s'approchent d'ici ! Mais que veulent-ils ? Il... Il n'y a pas de ville par ici... Mon dieu, ils doivent savoir ce qu'il y a par ici... Mais comment ? Et je ne peux même pas avertir Yajirobê... J'espère qu'ils passeront à côté de lui sans le voir... J'ai... J'ai été imprudent... J'aurais dû mieux les surveiller... »

Du côté de l'endroit où portait le regard de Karin, un véhicule fonçait à travers le ciel. Un homme enveloppé, des cheveux longs, noirs et en bataille et avec une allure de rônin, le pilotait. Il vit soudainement au loin, deux petits points aller dans la direction de la tour sacrée à une vitesse phénoménale.
« Qu'est-ce que c'est que ça... ? »
À mesure que les points se faisaient plus proches, Yajirobê crut identifier des silhouettes humaines.
« Mais... Qui... Qui sont-ils... ? Ne... Ne me dites pas que... Hiiih ! J'espère qu'ils ne vont pas me repérer ! »
Il vit soudainement, une sorte de flash lumineux se rapprocher de lui. Il écarquilla les yeux et son sky-car explosa avec lui.

« Ce n'était pas ce gars, Yajirobê ?
- Si, N°17. Je ne sais pas où il allait, mais en tout cas, il n'y va plus. »
Les deux cyborgs continuèrent de filer. Ils virent finalement la Tour Karin.
« Nous y sommes. En principe, c'est au-dessus de cette tour. Nous allons voir à quoi ressemble ce palais de Dieu. »
Ils s'élevèrent alors. Au passage, N°18 lâcha un kikoha qui vint détruire la plate-forme, emportant ainsi le maître chat dans la mort. La tour s'effondra. Ils continuèrent de monter dans le ciel et arrivèrent en vue du lieu qu'ils voulaient "visiter". Ils se posèrent alors sur l'étrange coupole. Ils furent accueillis par Popo, désormais seul habitant des lieux.
« C'est un lieu sacré ici. Vous n'avez rien à y faire. Partez !
- Sinon ? » siffla N°17.
Pour tout réponse l'ancien compagnon de Dieu se précipita sur le jeune homme pour l'attaquer. Celui-ci, esquiva le pied et se contenta de lui briser la nuque d'un coup de coude.
« Hmm... On avait peu de données sur lui, N°18.
- Normal, il ne descend presque jamais d'ici. Et le robot-espion ne parvenait pas à venir jusqu'ici. Il s'appelle Popo, je crois. Le serviteur de Dieu, quelque chose comme ça.
- Ce n'est pas grave. Alors, c'est ça le palais de Dieu ? Pas mal. Et si on visitait un peu. Je me demande comment est la demeure de Dieu.
- Tu as des envies de luxe ? »

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Devant la maison des Son, un homme âgé, le crâne chauve, une longue barbe blanche, des lunettes de soleil lui tombant sur le nez, maniait une pelle. Une chemise orange aux bordures blanches et fermée par des ficelles noires lui recouvrait une partie de son pantalon dôgi noir. Kame Sennin mettait la dernière pelletée au tumulus de Gyûmaô. Il regarda les tombes de ses trois disciples. Chichi n'était pas à proprement parler sa disciple, mais Gyûmaô lui avait enseigné le style de la tortue qu'il avait appris du maître des tortues, alors il la considérait tout de même comme son élève. Il se sentait vide. Enterrer ainsi deux de ses disciples et réarranger la tombe d'un autre, était moralement éprouvant. Il ressentait une immense mélancolie. Ses trois siècles et des poussières l'avaient endurci et il ne pleurait plus. Mais la souffrance de survivre à ses élèves était là. En une journée, il avait perdu ses quatre derniers disciples. Le sentiment de son inutilité lui pesait. Dire qu'il avait autrefois été considéré comme l'homme le plus fort du monde. Il retint un rire cynique. Il ôta ses lunettes, révélant ses yeux dont la profondeur nocturne révélait la sagesse, et se recueillit un instant. Il remonta dans son sky-car rouge et fonça vers Nishi no Miyako.



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* Malgré les apparences, ce n'est pas si arbitraire que ça de décider de la rareté de ces graines. Quand on voit qu'au début Karin avait plusieurs vases de senzu et que par la suite, il n'en donne à chaque fois que deux ou trois (un peu plus à l'époque du Cell Game) en disant que ce sont les derniers, on peut comprendre l'hésitation de Bulma et Pu-Ehr.
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